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Précarité : les syndicats demandent au nouveau DG un geste de bonne foi

vendredi 7 janvier 2011

Note de l’intersyndicale CGT-CFDT-SNJ-FO-SUD-CFE/CGC
 
Lors de la première réunion ce vendredi matin destinée à résoudre les problèmes de la précarité à l’AFP, l’intersyndicale a demandé au nouveau directeur général de titulariser les 12 cas les plus extrêmes, dont les cinq cités par l’inspecteur du travail dans sa lettre à l’AFP.

Les élus ont indiqué à M. Rémi Tomaszewski que face à une situation devenue explosive, la rédaction avait besoin d’un "geste de bonne foi" montrant que la nouvelle direction voulait en finir avec des situations légalement inacceptables et humainement insupportables.
 
La direction nous a répondu, comme le 22 décembre, qu’à priori la régularisation de la situation des quatre pigistes permanents de banlieue devait intervenir prochainement mais sans fixer de date précise. Pour le reste elle ne s’est engagée sur rien ? sinon à fixer le cadre des futures négociations qui doivent s’ouvrir sur l’approbation d’un calendrier dès la prochaine réunion vendredi.

Vous êtes nombreux à vous être offusqués de la situation de pigistes qui travaillent dans l’ombre pour l’AFP depuis plus de dix ans et dont la situation s’est détériorée au fur et à mesure des plans de rigueur de la direction depuis cinq ans.

Au cours de ces dernières années, le nombre de précaires n’a cessé d’augmenter et environ 1 journaliste sur 6 serait dans ce cas à l’Agence.

Souvent père ou mère de famille, ils sont laissés dans l’incertitude la plus totale malgré une disponibilité de 7 jours sur 7 et se retrouvent parfois avec 400 ou 600 euros pour vivre certains mois, alors même que leur travail est indispensable au bon fonctionnement d’un bureau ou d’un service.

Par ailleurs, l’intersyndicale a demandé à la direction si elle entendait également ouvrir des négociations sur la précarité parmi les non-journalistes.
 
L’absence de réponse de la direction au préalable de l’intersyndicale augure mal la suite des négociations. Les représentants syndicaux ont donné huit jours à la direction pour rendre sa réponse. Ils attendent maintenant du concret de la part des instances dirigeantes de l’AFP. Faute de quoi, le dialogue voulu par le Pdg et le nouveau directeur général risque de rester lettre morte et d’entraîner un conflit fort qui ne pourra être que préjudiciable pour l’avenir de notre maison.
 
L’intersyndicale CGT-CFDT-SNJ-FO-SUD-CFE/CGC
7 janvier 2011