Communiqué suite à la démission du PDG Pierre Louette
Le personnel de l’Agence France-Presse n’a aucune raison de regretter le départ du PDG. En effet, Pierre Louette était :
- le PDG de l’abandon de l’indépendance : en servile serviteur, il avait accepté de remplir la "mission" de casser le statut de 1957. Désormais, il rejoint l’un de ses anciens "ministres de tutelle", Mme Christine Albanel, en acceptant une "proposition passionnante" chez France Télécom...
- le PDG du mépris et du caporalisme : croyait-il vraiment pouvoir imposer ses projets néfastes contre la volonté du personnel ?
- le PDG de la régression sociale : jamais, les salariés en France comme à l’étranger n’avaient connu un tel développement de la précarité et du manque de perspectives. De plus, M. Louette avait récemment annoncé une deuxième année de gel des salaires pour les statut siège. Sans parler des revenus des pigistes ou des salariés statut local...
Sa démission doit être l’occasion d’un nouveau départ pour l’agence :
- Abandon de la casse du statut : le nécessaire débat sur les perspectives de développement de l’agence pourra se dérouler plus sereinement si cette menace est écartée.
- Abandon des projets du "Plan Louette", contraires au statut, à commencer par la filiale AFP-Services.
- Abandon du projet de déménagement qui vise à casser la rédaction et à diviser le personnel.
- Relance du dialogue social pour résorber la précarité, débloquer les salaires et donner les mêmes droits démocratiques et sociaux à l’ensemble des salariés de l’AFP mondialement.
Paris, le mercredi 24 février 2010